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ce qui devrait surtout appeler ton attention. Ta guenille de toge, tu la dois encore : cela te regarde, Olus. Personne ne te prêterait même un quadrant ; c'est encore ton affaire. Ta femme est adultère ; cela te regarde, Olus. Ta fille déjà grande réclame une dot ; c'est toujours ton affaire. Je pourrais, quinze fois de plus, te dire ce qui t'importe ; mais ce que tu fais, Olus, m'est fort indifférent.

XI. A AULUS PUDENS

Tu exiges, Pudens, que pour toi je corrige mes œuvres avec la plume et de ma propre main. C'est trop m'estimer, trop m'aimer que de vouloir posséder mes bagatelles en autographes.

XII. A FAUSTINUS

Faustinus, mon maître peut me lire avec toute la sérénité de son front, et écouter mes plaisanteries avec sa bienveillance ordinaire ; car les pages de mon livre ne blessent pas même ceux