Page:Martial - Œuvres complètes, t. 1, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/357

Cette page n’a pas encore été corrigée

LXXXVIII.- A CÉCILIANUS

Un matin, par hasard, je t'ai salué simplement par ton nom, Cécilianus, et sans te dire : Mon maître. Tu me demandes combien me coûte une liberté si grande. Elle m'enlève cent quadrants.

LXXXIX.- SUR PANARETUS LE BUVEUR

Panaretus, étant ivre, demandait au milieu de la nuit, par le bruit significatif du pouce et du médium, le vase nécessaire à certain usage ; on lui présente la bouteille de Spolète, qu'il avait lui-même mise à sec, bouteille énorme, mais insuffisante pour ce seul buveur. Panaretus, l'équité même, rend à la bouteille le vin qu'il en avait pris et la remplit jusqu'à l’orifice. Tu es surpris, Rufus, de ce que la bouteille ait pu contenir tout ce qu'il avait bu? Cesse d'être étonné : il avait bu pur.