Page:Martial - Œuvres complètes, t. 1, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/350

Cette page n’a pas encore été corrigée

cyprès impérissable qu'une main digne de Phidias a dressé mon sceptre immortel. Voisins, croyez-moi, célébrez le dieu Priape, et respectez ces quatorze arpents.

LXXIV.- A ESCULANUS

Ce convive, couché au bas du lit du milieu, dont la tête chauve est riche de trois cheveux encore, peut-être tracés à l'aide d'une pommade, et qui fourgonne sa large bouche avec des pointes de lentisque ; cet homme en impose, Esculanus : il n'a pas de dents.

LXXV.- CONTRE PONTIA

Lorsque tu m'envoies une grive, une part de gâteau, une cuisse de lièvre, ou quelque présent de ce genre, tu dis, Pontia, que tu te retires pour moi les morceaux de la bouche. Alors, Pontia, je n'offrirai ces morceaux à personne, et je me garderai bien de les manger.