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XXXI.- CONTRE CHARlDEMUS
Ta femme a pour amant ton médecin ; tu le sais, Charidemus, et tu le souffres : tu veux mourir sans fièvre.
XXXII.- SUR LA MORT D'OTHON
La furie de la guerre civile était encore indécise, et peut-être le faible Othon allait-il être vainqueur ; mais il voit avec horreur des combats qui vont faire couler des flots de sang, et, d'une main ferme, il perce sa poitrine nue. Que Caton, durant sa vie, ait été plus grand que César, soit; mais, à sa mort, fut-il plus grand qu'Othon ?
XXXIII.- CONTRE SABELLUS
Tu n'as rien vu, Mathon, de plus misérable que le pédéraste Sabellus, lui naguère si joyeux. Vols, fuites et morts d'esclaves, incendies, deuils, tout afflige à la fois notre homme : l'infortuné! et, pour comble de maux, il n'a plus à caresser que des femmes.