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point avec des paroles : Marcus, pour être aimé, il faut aimer toi-même.

XII. — sur fabulla.

Fabulla jure que les cheveux qu’elle achète sont à elle : fait-elle un parjure, Paullus ? Non, en vérité.

XIII. — sur la statue de julie.

Qui ne croirait, ô Julie ! que tu es l’œuvre du ciseau de Phidias ou une merveille échappée des mains mêmes de Minerve ? Le marbre blanc de Lygdos respire et répond dans cette image parlante ; une expression de vie brille avec grâce sur ce visage serein. Ta main douce et polie joue avec le ceste de la déesse acidalienne ; tu en as dépouillé le cou de l’enfant Cupidon. Pour ranimer la flamme amoureuse de Mars et du maître tout-puissant du tonnerre, que Junon, que Vénus elle-même t’empruntent ce ceste magique.

XIV. — contre laberius.

Tu prétends, Laberius, que tu peux composer d’excellents