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LXXXI. — à émilianus.

Si tu es pauvre, Émilianus, tu le seras toujours ; car les trésors aujourd’hui ne se donnent qu’aux riches.

LXXXII. — contre gaurus.

Pourquoi, Gaurus, me promettais-tu deux cent mille sesterces, si tu ne pouvais m’en donner dix mille ? Mais le peux-tu, et ne le veux-tu pas ? N’est-ce pas, dis-moi, plus honteux encore ? Que le ciel te confonde, Gaurus : tu es un bien pauvre homme.

LXXXIII. — à dindymus.

Tu me poursuis, je t’évite ; tu m’évites, je te poursuis ; tel est mon caprice : Dindymus, je ne veux pas ce que tu veux ; je veux ce que tu ne veux pas.

LXXXIV. — à galla.

Déjà l’enfant, tout triste de quitter ses noix, est rappelé à l’étude par la voix criarde de son pédant ; déjà, trahi par le