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question que tu m’adresses souvent avec sollicitude. — Ils sont admirables, surprenants, de la dernière perfection ; Regulus lui-même s’incline devant ton génie. — C’est là ton avis, ajoutes-tu : alors, que César, que Jupiter Capitolin, te comblent de faveurs ! Et toi aussi, Ponticus.

LXIV. — à ses esclaves.

Calliste, verse-moi deux sextants de Falerne ; et toi, Alcime, fais dissoudre dans ma coupe la neige si délicieuse en été. Que ma chevelure soit parfumée des flots onctueux de l’amome, et que mon front s’affaisse sous des couronnes de roses. Déjà. plus d’un mausolée voisin nous invite à jouir de la vie, en nous apprenant que les dieux mêmes sont sujets au trépas.

LXV. — à césar.

Alcide, malgré l’opposition d’une marâtre, conquit une place au ciel et parmi les astres, par son triomphe sur le redoutable lion de Némée, et sur le sanglier d’Arcadie ; par le châtiment