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l’animal ; l’autre court, s’exerce sur son poitrail, et l’agace de tous côtés avec ses armes provocantes. Mais le farouche taureau reste immobile : l’arène elle-même ne serait pas plus sûre pour ces enfants, et ils glisseraient peut-être plus facilement sur un terrain uni. L’animal ne bronche pas, et l’enfant semble aussi sûr de cueillir la palme que le taureau paraît craindre de la lui voir enlever.

XXXII. — à faustinus, sur crispus.

Crispus, dans ses dernières dispositions, n’a pas, Faustinus, laissé un quadrant (liard) à sa femme : qui donc a-t-il institué son légataire ? lui-même.

XXXIII. — contre un avocat.

Certain avocat, dit-on, critique mes vers : quel est ce Zoïle ? Je l’ignore si je viens à le savoir, avocat, malheur à toi !

XXXIV. — épitaphe d’érotion, à fronton, son père.

Fronton et Flaccilla, père et mère de la jeune Érotion, je vous recommande cette enfant, ma joie et mes délices : que la