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IV. — à paulus, au sujet de myrtale.

Myrtale a d’ordinaire l’haleine fortement vineuse ; mais pour nous tromper, elle mange des feuilles de laurier, et en met avec soin dans son vin au lieu d’y mettre de l’eau. Chaque fois, Paulus, que tu la rencontreras rubiconde et les veines gonflées, tu pourras dire : Myrtale a bu du laurier.

V. — à sextus.

Éloquent dépositaire des trésors littéraires de la bibliothèque du palais impérial, Sextus, toi qui jouis de plus près du génie du dieu qui l’habite ; car tu connais, à leur naissance, les plus secrètes pensées de notre maître, et il t’est permis de sonder le fond de son cœur ; donne place quelque part à mes ouvrages, près de Pedo, de Marsus et de Catulle. Mais à côté des vers immortels qui célèbrent la défense du Capitole, n’admets que l’épopée sublime du grand Virgile.