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LIVRE V

I. — à césar domitien.

César, soit-que tu résides sur les collines d’Albe, que chérit Pallas, et que de là tu étendes tes regards, d’un côté, sur le temple de la triple Hécate, de l’autre sur les plaines de Thétis ; soit que tu habites la ville où deux sœurs rendent tes oracles véridiques, à l’endroit où les flots de la mer viennent en s’abaissant baigner les faubourgs ; soit que tu préfères la demeure de la nourrice d’Énée, ou le palais de la fille du Soleil, ou le séjour d’Anxur, aux rochers blancs, aux ondes salutaires ; je t’offre mon ouvrage, à, toi l’heureux protecteur de l’empire qui te doit sa durée, à toi dont la prospérité semble un gage de la reconnaissance de Jupiter. Daigne seulement l’accepter : je penserai