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frénésie ; et, si tu l’ignores, tu n’es pas dans ton bon sens, ami Mathon. Malade, tu déclames, tu déclames au milieu de ta fièvre demi-tierce. Si tu ne peux suer autrement, rien de mieux. — Déclamer, en cet état, est cependant chose difficile. — Erreur ! quand la fièvre embrase nos entrailles, le plus difficile, Mathon, c’est de se taire.

LXXXII. — sur fabulla.

Après avoir lu l’épigramme où je me plains qu’aucune jeune fille ne refuse, Fabulla a rejeté une, deux, trois fois les prières de son amant. Fabulla, laisse-toi fléchir ; j’ai dit de refuser, je n’ai pas dit de refuser toujours.

LXXXIII. — à rufus.

Recommande aussi ces deux livres à Venuleius, et prie-le, Rufus, de m’accorder quelques instants de ses loisirs ; qu’oubliant un peu ses soucis et ses affaires, il prête à mes bagatelles une oreille indulgente. Toutefois, qu’il ne les lise pas après