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LXXIX. — contre afer.

Bien, que déjà tu aies rentré ta soixantième moisson, et que ton visage soit émaillé de mille poils blancs, tu vas courant à l’aventure dans toute la ville, et pas un siège auquel, chaque matin, tu ne portes assidûment tes salutations ; pas un tribun qui puisse sortir de chez lui sans t’avoir à sa suite. Tes soins officieux s’adressent encore aux deux consuls ; et dix fois le jour tu vas et reviens au palais impérial par la voie Sacrée ; tu fais sans cesse sonner les noms des Sigerius et des Parthenius. Crois-moi, laisse tout cela aux jeunes gens : rien, Afer, rien de plus ridicule qu’un vieillard ardélion (intrigant).

LXXX. — à mathon.

Mathon, tu étais l’hôte assidu de ma villa de Tibur : tu l’achètes ; je t’ai trompé, c’est ta maison que je te vends.

LXXXI. — contre mathon.

Tu as la fièvre, et tu déclames, Mathon : mais c’est de la