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LII. — contre hedylus.

Si tu ne cesses, Hedylus, de te faire porter par deux chèvres accouplées, de figuier que tu étais, tu deviendras figuier sauvage.

LIII. — à cosmus.

Cet homme que tu vois souvent dans l’intérieur ou sur le seuil du nouveau temple de Pallas, ce vieillard, portant bâton et besace, dont les cheveux sont blancs et malpropres, qui laisse tomber sur sa poitrine une barbe dégoûtante, qui la nuit se couvre d’une saie grasse, seule compagne de son triste grabat, qui reçoit du peuple une nourriture arrachée par des aboiements ; sans doute, Cosmus, abusé par une fausse apparence, tu le prends pour un cynique. Ce n’est point un cynique, Cosmus. — Qu’est-ce donc ? — Un chien.

LIV. — à colinus.

O toi qui méritas la couronne de chêne au Capitole et l’hon-