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XLVII. — sur un phaéton.

Ce tableau représente Phaéton peint à l’encaustique. Peintre, quelle idée folle à toi de-brûler deux fois Phaéton !

XLVIII. — contre papilus.

Tu te plais à être le patient Papilus ; et tu en pleures ensuite les conséquences. Pourquoi, lorsque tes désirs sont remplis, témoigner tant de regrets, Papilus ? Te repens-tu de ta jouissance impure ? ou bien plutôt te plains-tu de ce qu’elle a cessé ?

XLIX. — à flaccus.

Crois-moi, Flaccus, tu ne sais pas ce que c’est que des épigrammes : tu les traites de plaisanteries, de bagatelles. Il y a, dis-tu, bien plus de jeu d’esprit à décrire les repas du barbare Térée, les festins du cruel Thyeste ; à chanter Dédale attachant à son fils des ailes de cire, ou à montrer Polyphème faisant paître ses brebis sur les rivages de la Sicile. — Loin de mes