Page:Martial - Œuvres complètes, t. 1, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/237

Cette page n’a pas encore été corrigée
XXXII. — sur une abeille enfermée dans un morceau d’ambre.

Enfermée brillante dans une larme des sœurs de Phaéton cette abeille semble s’être emprisonnée dans son propre nectar. Ainsi elle a reçu le prix de ses travaux sans pareils, et l’on peu croire qu’elle a choisi elle-même ce genre de mort.

XXXIII. — à sosibianus.

Tes tablettes sont remplies d’ouvrages travaillés avec soin. Pourquoi ne publies-tu rien, Sosibianus ? — Mes héritiers, dis tu, s’en chargeront. — Quand donc ? Il est temps qu’on te lise Sosibianus.

XXXIV. — à attalus.

Bien que ta toge soit des plus sales, Attalus, celui-là cependant dit la vérité, qui prétend qu’elle est de neige.