Page:Martial - Œuvres complètes, t. 1, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/233

Cette page n’a pas encore été corrigée
183
ÉPIGRAMMES, LIVRE IV.

XXV. — sur les rivages d’altinum et sur aquilée.

Rivages de l’Altinum, qui rivalisez avec les belles campagnes de Baïes, bois qui vis le bûcher de Phaéton, vous, la plus belle des Dryades, que le Faune de la ville d’Anténor prit pour seule et unique épouse auprès des lacs Euganéens ; et vous, Aquilée, fécondée par les eaux, du Timave, qui reçut les fils de Léda, et permit à Cyllarus de puiser l’onde de ses sept embouchures ; vous serez le port et l’asile de ma vieillesse si quelque jour je suis maître de mes loisirs.

XXVI. — à posthumus.

Pour n’être point venu de toute l’année te saluer le matin, veux-tu savoir, Postumus, combien j’ai perdu ? deux fois trente et peut-être trois fois vingt sesterces. Tu m’excuseras, Postumus ; la moindre toge me coûte plus cher.

XXVII. — à césar auguste domitien.

César, tu fais souvent l’éloge de mes œuvres ; mes envieux