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ÉPIGRAMMES, LIVRE IV.

cependant il n’y avait alors aucune preuve du fait : Ton père n’est plus ; Gallus, et ta belle-mère demeure toujours avec toi. Dût l’éloquent Tullius revenir du séjour des ombres, dût Regulus lui-même se charger de ta défense, rien ne saurait te faire absoudre ; car celle qui, depuis la mort de ton père, n’a pas cessé d’être ta belle-mère, ne le fut jamais.

XVII. — à paulus.

Tu m’engages, Paulus, à écrire contre Lycisca des vers qui la fassent rougir et qui excitent sa colère. Ah ! Paulus, tu es un perfide. Tu ne veux partager avec personne le plaisir de sucer.

XVIII. — sur un jeune homme tué par la chute d’un glaçon.

Sous la porte voisine du portique d’Agrippa, à l’endroit où le pavé glissant est arrosé d’une pluie incessante, un fragment de cette eau glacée par l’hiver tomba sur la gorge d’un jeune homme qui entrait dans ce temple humide ; après avoir préci-