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M. V. MARTIAL.

où le jeu promène çà et là ses caprices charmants, où le bruit des cornets capricieux retentit de toutes parts, où le victimaire joue avec des dés infidèles ; époque si favorable aux loisirs de nos muses ! lis, non d’un œil sévère, mais avec indulgence, ces feuillets empreints de malice et de folâtre gaieté. Ainsi peut-être le tendre Catulle osa-t-il envoyer au grand Virgile le moineau qu’il avait chanté.

XV. — à cecilianus.

J’ai refusé hier, Cécilianus, de te prêter mille sesterces pour six à sept jours ; mais, sous le prétexte de l’arrivée d’un ami, tu demandes à m’emprunter un bassin et quelques vases. Es-tu fou, ou crois-tu que je le sois, mon ami ? Je ne t’ai pas donné mille sesterces, et je t’en donnerais cinq mille !

XVI. — contre gallus.

Gallus, tu ne t’es pas contenté d’être le beau-fils de ta belle-mère tant que ton père a vécu, si l’on en croit la chronique ;