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M. V. MARTIAL.

voite ce que convoitent les rois et les maîtres, qu’il appartient d’avoir des rois et des maîtres. Si tu peux, OIus, te passer d’un serviteur, tu peux également, Olus, te passer d’un roi.

LXIX. — CONTRE CLASSICUS.

C’est malgré toi, dis-tu, Classicus, que tu soupes dehors : que je périsse, Classicus, si tu ne mensl Apicius lui-même se réjouissait de souper chez les autres, et s’ennuyait lorsqu’il soupait chez lui. Toutefois, si c’est malgré toi que tu vas souper ailleurs, pourquoi, Classicus, ne pas t’en dispenser ? — J’y suis forcé, réponds-tu. — Cela est vrai ; Selius aussi y est forcé. Voilà Melior qui t’invite à un souper d’apparat. Où sont maintenant tes belles paroles ? Si tu es un homme, prouve-le, et refuse.

LXX. — CONTRE COTILUS.

Tu ne veux pas, Cotilus, que personne entre dans le bain avant toi. Quelle en est la raison, si ce n’est celle-ci ? Tu crains


Quod reges domlnique concupiscunt. Servum si potes, Ole, non habere, Et regem potes, Ole, non habere.

LXIX. — IN CLASSICUM.

Invitum cœnare foris te, Classice, dicis : Si non mentiris, Classice, dispeream. Ipse quoque ad cœnani gaudebat Apicius ire : Quum cœnaret, erat tristior itie, demi. Si tameu invitus Tadis, cur, Classice, vadis ? Cogor, ais : verum est ; cogilur et Selius. En rogat ad cœnara Melior te, Classice, rectam. Grandia verba ubi sunt ? si vir es, ecce, nega.

LXX. — IN COTILDM.

Non vis iii Solio prius lavari Queniquan., Cutïle : causa quse, nisi hiEC, est ?