de soulager son ventre, jamais elle ne laisse aucune trace sur les couvertures ; elle éveille doucement son maître de sa patte caressante, avertit qu’il faut la descendre du lit, et demande à être nettoyée. Rien n’égale la pudeur de cette chaste petite chienne ; elle ignore les plaisirs de l’amour, et il ne s’est point trouvé de mari digne d’une vierge si délicate. Afin que la mort ne la ravisse pas tout entière, Publius a pris soin qu’un tableau en conserve l’image fidèle. Vous y verrez Issa représentée avec tant de vérité, qu’Issa n’est pas plus semblable à elle-même. Enfin comparez Issa avec son portrait ; et vous croirez que l’un et l’autre sont ou deux Issa ou deux portraits.
Tu te plains, Vélox, de la longueur de mes épigrammes. En n’écrivant rien, tu fais les tiennes plus courtes.
La renommée que tu as acquise par ta sagesse égalant ton res-