Noie dans le vin la honte de ce cruel refus. Pourquoi te ménager, Rufus ? tu n’as plus qu’à dormir.
Souvent tu me dis, très-illustre Lucius Julius : « Écris quelque chose de grand : tu es un paresseux. » Donne-moi des loisirs, mais tels que Mécène en procurait jadis à ses amis Flaccus et Virgile. J’essayerais, moi, de travailler à vivre dans les siècles à venir, et d’arracher mon nom aux flammes du bûcher ! Les jeunes taureaux se refusent au joug dans les champs stériles : un sol gras fatigue, mais la peine qu’on y prend ne laisse pas d’avoir son charme.
Tu as, et je souhaite que tu la possèdes, de plus en plus spacieuse, pendant un grand nombre d’années, une maison belle assurément, mais sise de l’autre côté du Tibre. Pour moi, je loge au plus haut, et de là je vois les lauriers d’Agrippa. C’est dans