Page:Martial - Épigrammes, traduction Dubos, 1841.djvu/77

Cette page n’a pas encore été corrigée
31

Longe le temple de Castor,
Ensuite celui des Vestales,
Puis, franchissant dans ton essor
Du Mont-Sacré les hautes dalles,
Tu verras l’auguste palais
Où partout le marbre et l’ivoire
De notre prince offrent les traits,
Où tout nous parle de sa gloire.
Admire en passant la grandeur
De cette statue imposante,
Dont le soleil, de sa splendeur,
Revêt la tête rayonnante,
Et dont celle qu’à Rhode on vante
Pourrait envier la hauteur.
Dirige-toi vers la chapelle
Où le vin coule pour Bacchus ;
Plus loin est le dôme où Cybèle
Est peinte avec ses attributs
Au milieu de sa cour fidèle.
Enfin, à gauche tu verras
S’élever le noble portique
De l’édifice magnifique
Où doivent s’adresser tes pas.
Jamais le sourire ironique
Ni l’insolence des valets
N’en prétend défendre l’accès.
On ne trouve pas dans la ville
Maison d’un abord plus facile,
Ni plus accessible aux auteurs
Apollon et ses doctes sœurs
Y trouvent leur plus cher asile.
Si l’on te demandait pourquoi,