Lui-même il l’arrache à la flamme,
Et veut qu’à Rome il retourne impuni.
Mucius, ton erreur te donne un nouveau lustre ;
Si ton bras n’eût failli, tu serais moins illustre.
26.
À FAUSTINUS.
Donne enfin au public tes merveilleux ouvrages,
Et cède à nos vœux, Faustinus ;
Livre-nous ces écrits si longtemps attendus
Que d’Athènes et de Rome applaudiront les Sages.
Cette idole en secret que tout auteur poursuit,
L’agile et prompte Renommée,
Elle frappe à ta porte, et tu la tiens fermée ;
Ainsi de tes travaux tu repousses le fruit.
C’est assez différer, Faustinus ; ton volume
Doit vivre avec son père et même encore après.
N’attends pas pour jouir l’instant de ton décès ;
Quel bien peut faire aux morts une gloire posthume ?
27.
CONTRE SEXTILIUS.
Sur les bancs où des chevaliers
L’élite du théâtre s’assemble,