Page:Martel - Les Cévennes et la région des causses, 1893.djvu/29

Cette page a été validée par deux contributeurs.
20
les cévennes

De Ganges à Meyrueis par la vallée de l’Hérault, Valleraugue, l’Esperou et Bramabiau ;

Du Vigan à l’Esperou (et à Meyrueis) ;

Du Vigan à Millau par l’Arre, Alzon, Nant et la Dourbie (ou le Larzac) ;

De Lodève à Millau par le Larzac ;

D’Aguessac ou de Millau à Peyreleau par la vallée du Tarn.

Telles sont les voies de pénétration et les principaux points d’attaque de la région qui nous occupe.

Quant à l’ordre du volume, il est simplement géographique.

À tout seigneur, tout honneur ; donc au cañon du Tarn, la maîtresse merveille, reviennent de droit les premiers chapitres ; les routes qui y conduisent ou qui le traversent provoquent naturellement la description des causses de Sauveterre et Méjean ; puis les environs de Peyreleau, Montpellier-le-Vieux, la vallée de la Jonte et ses grottes, nous conduiront à Bramabiau, la souterraine rivière qui a consenti en 1888 à se laisser traverser tout entière ; entre Millau et le Vigan, le causse Noir, les vallées de la Dourbie, du Trévesel, de l’Arre, se parcourent avant le grand Larzac, qui aboutit lui-même aux gorges de l’Hérault et de la Vis ; par ces dernières nous remonterons au nord, quittant les calcaires pour les granits, les Causses pour l’Aigoual, les Cévennes et les Gardons, la Lozère et les sources du Tarn. De Florac, la route du col de Montmirat nous conduira à Mende et en Gévaudan, et le plateau d’Aubrac terminera toute la promenade.

La science ensuite fera valoir ses droits au nom de la géologie, de la préhistoire, de l’archéologie et de l’histoire naturelle ; les fouilles du docteur Prunières et la grotte de Nabrigas demandent deux chapitres spéciaux. En appendice enfin, un rapide coup d’œil sera jeté sur le mont Mézenc, point culminant de toutes les Cévennes, et le bois de Païolive (Ardèche), cité naturelle de rochers, sœur cadette de Montpellier-le-Vieux. Et alors il ne restera plus au lecteur qu’à attendre ses prochaines vacances pour prendre un billet de chemin de fer à destination de Mende, Florac ou Millau, selon l’un des itinéraires présentés à la dernière page.


BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux sur les Cévennes et les Causses.


Mémoires de la Société d’agriculture, industrie, sciences et arts de la Lozère. Mende, impr. Ignon, 10 vol. in-8o, de 1827 à 1849.

Bulletin de la Société d’agriculture, industrie, sciences et arts de la Lozère, depuis 1850, in-8o.

Dès 1876, les Bulletins contiennent des documents relatifs à l’histoire du Gévaudan, savoir : 1o Les procès-verbaux des États particuliers du Gévaudan, de 1363 à 1790 ; — 2o Les procès-verbaux du Directoire du département, de 1700 à 1800 ; — 3o Divers documents antérieurs à 1790, principalement sur les confréries et corporations ; — 4o Documents touchant aux guerres religieuses des xvie et xviie siècles, en cours d’impression.

Ces intéressantes publications ont été faites par les soins de M. F. André, archiviste départemental de la Lozère, membre de la Société d’agriculture.

Annuaires du département de la Lozère, depuis 1828. Les années 1839, 1840, 1841, 1842, 1848, n’ont pas paru.

Journal de la Lozère, in-8o (hebdomadaire), de 1803 à 1847, par L-J.-M. Ignon, imprimeur. Ce journal fut transformé à cette époque en journal à grand format.