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LA PÊCHE.
Une voix.
Son bras arrête la foudre
Quand elle tombe des cieux !
Et son souffle fait dissoudre
Les monts superbes en poudre,
Comme la neige, à nos yeux !
Une voix.
Mais, frêle fleur qui se fane,
Est le jongleur loin de toi.
Que ta forme diaphane,
Évitant notre œil profane,
Vienne au gardien de ta loi !
Une voix.
Ô Lonlouka, fais entendre,
Sur les flots tes cris vainqueurs
Et, comme un plante tendre,
Tu verras vers toi se tendre
Nos mains te portant nos cœurs !