Page:Marot - Les Œuvres, t. 3, éd. Guiffrey, 1881.djvu/426

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Sus, à ce Cueur, qu’il me soit pelaudé,
Mieulx que ne fut le premier collaudé :
A ceste Larme, et pour bien estre escripte,
Deschiffrez moy celle d’ung hipocrite :
Quant à l’Esprit, paignez moy une Souche :
Et d’ung Toreau le Mufle, pour la Bouche.
Brief, faictes les si horribles à veoir,
Que le grand Diable en puisse horreur avoir :
Mais je vous prie, que chascun Blasonneur
Veuille garder en ses Escriptz honneur :
Arriere motz, qui sonnent sallement,
Parlons aussi des membres seulement,
Que l’on peult veoir sans honte descouvers,
Et des honteux ne soillons point noz Vers :