Page:Marot - Les Œuvres, t. 3, éd. Guiffrey, 1881.djvu/184

Cette page n’a pas encore été corrigée

Epiftre à Monfeigneur de Lorraine (i) nouuellement venu à Paris par laquelle Marot luy prefente le premier Liure tranflaté de la Metamorphofe d’Ouide
(De la Suyte)

S’il y a rien, Prince de hault pouvoir,
Qui par deçà fasse mal son debvoir
De recepvoir ta haultesse honnorée,
Ce ne sera que ma Plume essorée,
Qui entreprend de te donner Salut,
Et pour ce faire onc assez ne valut,
Ains trop est lourde, et de style trop mince,
Pour s’adresser à trop excellent Prince :
Ce neantmoins sachant, que tu as pris
Par maintesfois plaisir en mes escriptz,