Page:Marot - Les Œuvres, t. 3, éd. Guiffrey, 1881.djvu/106

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ce temps pendant, à pasturer m’ordonne,
Et pour trouver plus d’Herbe franche, et bonne,
M’a adressé au pré mieulx florissant
De son Royaulme ample, large, et puissant.
Là (sans argent) je rimaille, et compose,
Et quand suis las, sur ce Pré me repose,
Là où la Trefle en sa verdeur se tient,
Et où le Lys en vigueur se maintient :
Là je m’attends, là mon espoir je fiche,
Car si scellez mon Acquict, je suis riche.
Raison me dict (puis que le Roy l’entend)
Que le ferez. Mon espoir, qui attend,