Page:Marot - Œuvres, éd. d’Héricault, 1867.djvu/406

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
270
ŒUVRES DE CLÉMENT MAROT.


II.

DU LIEUTENANT CRIMINEL DE PARIS
ET DE SAMBLANÇAY.


Lors que Maillard, juge d’Enfer,[1] menoit
À Montfaulcon Samblançay l’âme rendre,
À vostre advis, lequel des deux tenoit
Meilleur maintien ? Pour le vous faire entendre,
Maillard sembloit homme qui mort va prendre,
Et Samblançay fut si ferme vieillart
Que l’on cuidoit, pour vray, qu’il menast pendre
À Montfaulcon le lieutenant Maillard.

  1. . Allusion à cet Enfer (le Chastelet) dont Marot avoit déjà fait la description.