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verneur suivait les troupes du roi et les milices du pays. M. de Longueuil faisait aussi partie de la petite armée. Les Tsonnontouans ouvrirent le feu les premiers et mirent en fuite quelques Outaouais ; mais les sauvages tinrent bon avec M. de Saint-Hélène jusqu’à ce que le corps de bataille fut venu à leur secours. M. de Denonville, que l’extrême chaleur avait forcé de jeter son habit, s’élança vaillamment à l’attaque d’un coteau que commandait un petit fort de pieux ; mais ses soldats furent tellement surpris par l’attaque subite et les cris des Iroquois, qu’un grand nombre d’entre eux lâchèrent pied. Le général parvint à rassembler les fuyards et les ramena si vivement au feu qu’ils culbutèrent les Iroquois qui prirent la fuite après avoir jeté leurs couvertures pour courir plus à l’aise.