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sur lequel il tombe ensuite avec son épée. Certain de ne pas perdre ses coups, il ferraille de la belle manière et frappe d’estoc et de taille sur les assiégés qui n’osent riposter de peur de se blesser les uns les autres. Enfin, la porte s’effondre sous les efforts réunis des assaillants qui arrivent au secours de leur compagnon. Amis et ennemis, les uns poussant les autres l’épée dans les reins, grimpant jusqu’à la plate-forme où les nôtres assomment le canonnier sur une pièce qu’il va décharger, tandis que les seize autres assiégés demandent quartier en mettant bas les armes.

N’ayant pas un nombre d’hommes suffisant pour le défendre, les chefs de l’expédition démolissent le fort, et, après avoir réparé une chaloupe trouvée au fort et l’avoir armée de canons, ils partent avec leur petite