On répondit à leur ambassadeur que les prisonniers iroquois ne seraient libres que lorsque tous les captifs français seraient rendus à leurs compatriotes. Le négociateur s’y engagea au nom de ses compatriotes, et retourna dans son pays d’où il revint bientôt avec les quatre enfants de MM. Moyen et Macart, MM. de Saint-Michel et Trottier et un nommé LaPerle qu’on avait perdu aux Trois-Rivières et qu’on désespérait de revoir, ainsi que quelques autres. Les Iroquois reçurent leurs frères, en échange des nôtres, et la paix fut de nouveau conclue, pour ne durer, il est vrai, qu’une année à peine.
Le retour des enfants de MM. Moyen et Macart fut accueilli avec joie ; car leurs familles étaient des plus considérables du pays, ce qui se voit par les alliances qu’ils contractè-