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qui ne devait pourtant pas être de bien longue durée.

Sur ces entrefaites, M. LeMoyne ayant été, à cause de ses beaux états de service, gratifié par M. de Maisonneuve d’une somme de quatre cents livres, en profita pour reprendre ses défrichements ; et, comme il avait atteint sa vingt-huitième année, il pensa aussi que le moment était venu pour lui de s’établir.

Il y avait alors à Ville-Marie une jeune personne fort distinguée, Mlle Catherine Primot. Née à Saint-Denis-le-Petit, au diocèse de Rouen, de Guillaume Thierry et d’Élizabeth Messier, elle avait été adoptée par Antoine Primot et Martine Messier qui n’avaient point d’enfant. Au moment de passer dans la Nouvelle-France en 1642, ils l’avaient demandée