ennemis que cette poudre valait bien la précédente ; mais comme ils virent qu’on en était moins chiche qu’avant l’arrivée de Baston, ils jugèrent qu’il valait mieux se retirer que d’user plus amplement de nos libéralités… On ne sait pas au juste le vrai nombre de leurs morts, quoiqu’ils en aient beaucoup perdu en cette occasion, parce qu’ils les emportèrent quasi tous, et qu’ils n’ont pas accoutumé de se vanter des gens qu’ils ont ainsi perdus. Il est vrai qu’ils n’ont pas pu s’en taire absolument et que, exagérant leurs pertes, ils les ont exprimées en ces termes : « Nous sommes tous morts. » Quant aux estropiés, ils en ont compté le nombre aux Français, leur avouant qu’ils avaient eu trente-sept des leurs parfaitement éclopés. »
Quant aux nôtres, ils n’eurent à regretter que la mort du brave La