et défaits, si M. Prudhomme, ancien habitant de Ville-Marie, ne les eût appelés d’une chétive maisonnette où il se trouvait, leur criant de se retirer vite, parce qu’on les environnait. Lambert Closse commandant à ses gens d’enfoncer les rangs des Iroquois et d’entrer dans la masure à tout prix, les nôtres se fraient un passage jusqu’à la maisonnette où ils se barricadent en un tour de main. On pratique des meurtrières et chacun se met à fusiller à l’envie les Iroquois forcés de combattre à découvert.
La tuerie dura tant que nos gens eurent de la poudre ; mais les munitions commençant à manquer, le major vit qu’il serait bientôt réduit à la dernière extrémité. Comme il faisait part de ses perplexités au sieur Baston, celui-ci, qui était bon coureur, s’offrit d’aller chercher du renfort. Après