France, lui seul était alors à même d’obtenir les secours d’hommes et de provisions nécessaires à la subsistance et au développement de la jeune colonie. Aussi la voyons-nous languir, dans les premières années qui suivent la mort de son illustre fondateur, malgré tous les efforts de M. de Bienville qui, du reste, ne se trouvant encore que commandant en second, ne pouvait prendre l’initiative qui eût sans doute changé la face des choses, comme la sagesse de son administration le prouva par la suite. Tout cessa donc de progresser en Louisiane après la mort de d’Iberville, défrichement, commerce, population, et, par surcroît de malheur, les corsaires, ayant fait une descente sur l’île Dauphine en 1711, causèrent, tant au gouvernement qu’aux particuliers, des dommages qui se montèrent à quatre vingt mille francs.
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