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on répond à son envoyé qu’on va donner l’assaut sur le champ. Celui-ci, incapable de se défendre, capitule le même jour.
Avec le manque de courtoisie qui lui était habituel, M. de Brouillan signa seul la capitulation, sans même prendre la peine de la présenter à d’Iberville.
Les forts ayant été détruits et les maisons incendiées, afin d’empêcher les Anglais d’y revenir après le départ des Français, M. de Brouillan s’en retourna à Plaisance. Quant à d’Iberville, il allait continuer la guerre à la tête de ses infatigables canadiens. Pendant les deux mois les plus rigoureux de l’année, les raquettes aux pieds, le fusil au poing et le sac aux provisions sur le dos, cette poignée d’hommes ravagea tous les établissements de la