niers, enlève deux petits forts, et jette l’épouvante dans la place. Un quart d’heure après survient M. de Brouillan, qui prend possession de la ville avec ses soldats et sa milice, pendant qu’une centaine des habitants s’enfuient sur une quaiche avec leurs effets les plus précieux.
Deux cents anglais se sont réfugiés dans un fort revêtu de palissades. Sommé de se rendre, le gouverneur ne donne aucune réponse. Dans la nuit du vingt-neuf au trente novembre, MM. de Muy et de Montigny, à la tête de soixante canadiens, emportent et brûlent toutes les maisons qui environnent le fort, pendant que d’Iberville s’avance pour les soutenir, et que M. de Brouillan met ses troupes en bataille. Enfin, le trente, un anglais sort du fort avec un pavillon blanc. Le gouverneur veut temporiser, mais