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l’autre de venaison de choix et dont la croûte soulevée en paillettes dorées devait faire trouver bien doux le mignon péché de gourmandise.

Entre les pièces de rôt, vous auriez certainement remarqué trois bassins de bécassines, de perdreaux et de pluviers rôtis à la broche ; je ne parle de certains chapelets d’alouettes, servies enfilées, par six ou douze, sur les petites broches de bois qui les avaient vu rôtir, que pour mémoire, et pour n’être pas en reste avec ce modeste mais délicat gibier de nos battures.

Les succulents petits plats qui suivent ressortaient de la foule des entremets, ou troisième service : d’abord, c’étaient des salades sucrées et salées, puis une omelette parfumée, suivies de beignets, de tourtes à la moelle, de blancs-mangers et de crèmes brûlées, pour hors-d’œuvres.

En dernier lieu venait le dessert, où se montraient, d’abord, les fruits de la saison, pommes, etc., disposés en pyramides ; puis de provocantes pièces de four et des gâteaux fins, tels que tartes, biscuits, massepains et macarons ; enfin quelques crèmes