Page:Marmette - Le tomahahk et l'épée, 1877.djvu/164

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 164 —

eux leur poudre aux moineaux, pointent en plein bois sur les flancs rebondis des vaisseaux anglais.

Les deux batteries servies par MM. de Maricourt et de Sainte-Hélène font surtout des merveilles.

— Allons ! courage, enfants, dit le capitaine de Maricourt à ses hommes pour les animer. Chargez vite, mais sans précipitation.

— N’ayez pas peur, mon capitaine, lui répond un vieux marin, nous allons lui pratiquer une si grande gueule à ce gredin de vaisseau amiral, qu’il ira bientôt boire à la grande tasse.

Et Maricourt de rire, bien que boulets et mitraille ennemis mugissent et crépitent comme grêle autour de lui.

— Bien tiré ! Bienville, dit-il à ce dernier chargé, avec Louis d’Orsy, du commandement des deux autres canons de la batterie.

Et revenant pointer ses propres pièces :

— Chargez !.. Pointez… Feu !