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finir, lorsque d’autres ennemis apparaissent sur le terrain. Quatre sauvagesses pénètrent dans la maison et tombent comme des furies sur madame de la Pérade. Celle-ci veut lutter, mais en vain. Saisie aux cheveux, à la gorge et aux jambes, elle se sent enlevée de terre, et ces quatre diablesses hurlent d’une voix rauque : — Nous allons te jeter dans le feu.

La pauvre femme perd pied et se voit entraînée du côté de la cheminée où flambe un grand feu, lorsqu’elle sent que ses ennemies lâchent prise l’une après l’autre en poussant des hurlements de douleur et de rage. C’est le jeune Tarieu, enfant de douze ans qui, s’armant de tout ce qui lui tombe sous la main, vient au secours de sa mère. Ses coups pleuvent si fermes et dru sur la tête et les bras des quatre mégères, qu’elles sont forcées de lâcher prise.

Les cheveux épars, ses vêtements en lambeaux, l’œil en feu, madame de la Pérade se dégage et court à son mari sur