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porte d’entrée qui vole en éclats en livrant passage aux deux furieux.

— Tu es mort ! s’écrie l’un d’eux en courant, une hache à la main, sur M. de la Pérade.

Celui-ci, d’un bond, évite le coup et saute à la gorge du sauvage. Mais il n’est pas de force à lutter contre ce dernier qui va bientôt le renverser sous lui, lorsqu’un passant, attiré par le vacarme, entre dans la maison et se précipite au secours du maître de céans.

L’autre Abénakis voit que son compagnon est serré de près, et s’avance pour lui porter aide en brandissant son casse-tête. Madame de la Pérade qui a surveillé ses mouvements se jette par derrière sur le sauvage et lui arrache son tomahahk dont elle le menace à son tour. L’Abénakis saute sur un coffre pour éviter d’être atteint. Mais, d’un second coup bien appliqué, madame de la Pérade lui casse les reins et le jette sanglant à ses pieds.

On pouvait croire que la bagarre allait