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D’abord, François Bigot était « dûment atteint et convaincu d’avoir, pendant le temps de son administration dans la colonie française du Canada, en l’Amérique septentrionale, toléré, favorisé et commis lui-même les abus, malversations, prévarications et infidélités mentionnés au procès, dans la partie des finances, l’une des plus importantes de celles dont il était chargé, lesquelles sont principalement quant à l’approvisionnement des Magasins-du-Roy en Marchandises, etc. »

Aussi était-il banni à perpétuité du royaume ; ses biens étaient confisqués, et on le condamnait à 1 000 livres d’amende, ainsi qu’à 1 500 000 livres de restitution.

Quant à ses complices, voici quelle était la teneur du jugement rendu contre les principaux d’entre eux :

Cadet, banni de Paris pour neuf ans, 500 livres d’amende, 6 millions de restitution ;

Pénissault, banni pour neuf ans de