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FRANÇOIS DE BIENVILLE.

Puis encore MM. Boucher de Boucherville et de Niverville, les sieurs de Beaujeu, de Saint-Ours et M. de Montigny qui fut blessé à l’attaque de Corlar.

Enfin, dissimulés par toute la place d’armes, et excitant l’ardeur belliqueuse des soldats qu’ils commandent, ce sont les Baby de Banville, les Aubert de Gaspé, les de Lanaudière, les Deschambault, les Chartier de Lotbinière et les d’Estimauville.

Ici se croisent le chevalier de Crisasy, descendant d’une grande famille sicilienne, et M. de Martigny cousin germain d’Iberville.

Là le sieur de Valrennes donne des ordres à son lieutenant M. Dupuy.

Plus loin, M. de Saint-Cirque s’en va causant avec M. Boisberthelot de Beaucourt ; et tous deux en passant saluent Augustin Le Gardeur de Courtemanche.[1]

Mais éblouis par cette revue qui passe radieuse devant eux, mes yeux ne voient plus, quand il leur faudrait encore compter tant de noms aussi beaux que tous ceux-là !

MM. de Longueuil, de Sainte-Hélène et de Bienville, après avoir reçu les instructions du gouverneur, venaient de rejoindre les deux cents Canadiens et volontaires qu’ils allaient mener à l’attaque, lorsqu’ils virent arriver Louis d’Orsy.

— Tiens ! dit Bienville à ce dernier, serais-tu donc de la partie ?

— Eh ! oui, mon cher. M. de Maricourt m’a permis

  1. Chacun des faits attribués à tous ces personnages historiques est strictement exact ; on n’a qu’à feuilleter l’œuvre de Charlevoix et « l’Histoire des Grandes familles françaises du Canada, » pour s’en convaincre.