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LA MAISON DES HIBOUX.



I.


Les bosquets de syringas, les épines doubles, les boules-de-neige, dont était plantée la cour, dans la propriété de la famille de Gérold, avaient autant de fleurs que de feuilles ; la fontaine chassait avec vigueur, dans un déversoir de pierre, son filet d’eau illuminé par un soleil de mai, et sur tous les toits les moineaux s’adressaient de bruyants appels. Il semblait qu’une vie plus intense que jamais se dégageait de tout ce qui fleurissait et s’agitait dans le parc du château d’Altenstein, domaine