les deux côtes et dans l’intérieur du Bengale. Dès l’an 1757, ils s’emparèrent des Circars, que Chanda-Saheb et Salabet-Sing avaient cédés à la France à perpétuité ; plus tard ils firent la guerre au soubali du Bengale, le vainquirent et se rendirent maîtres de ses états. Quelques années s’étant écoulées, ils partagèrent entre eux, le soubali du Dékhan et les Mahrattes, les vastes conquêtes d’Hyder-Ali. Le nabab d’Arcatte, leur créature, était leur tributaire ; bientôt ils le forcèrent à leur céder son pays, qui fut ainsi ajouté à leurs riches domaines. Dans des temps postérieurs, ils ont déclaré la guerre aux Mahrattes et leur ont enlevé plusieurs villes et plusieurs cantons ; ils ont refoulé les Sickhs vers le nord, conquis les deux villes impériales, soumis à leurs lois soixante-dix millions d’Hindous. En un mot, ils possèdent la plus belle moitié de UHindoustan et de la Péninsule.
Les exportations de l’Inde ont de tout temps été considérables, les articles d’importation au contraire peu nombreux, et d’une valeur bien inférieure à celle des marchandises ou des denrées exportées ; de sorte que les ventes et les