M. Ergaste, voilà des amants qu’il ne faudra pas prier de signer leur contrat de mariage.
Ah ! je suis perdu !
Que vois-je ?
Ne rougissez point, ma fille ; vos sentiments sont avoués de votre père, et vous pouvez souffrir à vos genoux un homme que vous allez épouser.
Mon fils, je n’avais résolu de vous parler qu’à l’instant de votre mariage avec madame ; vos procédés m’avaient déplu ; mais je vous pardonne, et je suis content ; les sentiments où je vous vois me réconcilient avec vous.
Cette jeunesse et sa vivacité me réjouissent : je suis charmé de ce hasard-ci ; nous attendons tantôt le notaire, et nous allons au-devant de quelques amis qui nous viennent de Paris. Adieu ; puissiez-vous vous aimer toujours de même !
Scène VI
Nous ne nous aimerons donc guère. Que je suis malheureux !