remède à tout, et nous n’y perdrons rien, si vous voulez.
Parlez, mon cher ami ; j’applaudis d’avance à vos intentions.
Nous avons une ressource.
Je n’osais la proposer : mais effectivement j’en vois une, avec tout le monde.
Il n’y a qu’à changer d’objet ; substituons la cadette à l’aînée ; nous ne trouverons point d’obstacle : c’est un expédient que l’amour nous indique.
Entre vous et moi, mon fils a paru tout d’un coup pencher de ce côté-là.
À vous parler confidemment, ma cadette ne hait pas son penchant.
Il n’y a personne qui n’ait remarqué ce que nous disons là ; c’est un coup de sympathie visible.
Ma foi, rendons-nous-y, marions-les ensemble.
Vous y consentez ? Le ciel en soit loué ! Voilà ce qu’on appelle une véritable union de cœurs,