Oui, je comprends ; ce ne sera pas vous qui aurez eu les injures, ce sera l’autre ; et pis, quand alle saura que c’est vous…
Alors l’aveu de mon amour sera tout fait ; je lui aurai appris que je l’aime, et n’aurai point été personnellement rejeté ; de sorte qu’il ne tiendra encore qu’à elle de me traiter avec bonté.
Et de dire : C’est une autre histoire, je ne parlais pas de vous.
Et voilà précisément ce que j’ai tout d’un coup deviné, sans avoir eu l’esprit de le dire.
Ce tournant-là me plaît ; et même faut d’abord que je vous en procure des injures, à celle fin que ça vous profite après. Mais je la vois qui se promène sur la terrasse. Allez-vous-en, monsieur, pour me bailler le temps de la dépiter envars vous. (Dorante et Lépine s’en vont, Lisette les rappelle.) À propos, monsieur, faut itou que vous li touchiais une petite parole sur ce que Lépaine me recharche ; j’ai ma finesse à ça, que je vous conterai.
Oui-da !
Je te donne mes pleins pouvoirs.