Je songe que vous embellissez tous les jours.
Ce n’était pas de même quand vous étiez malade. À propos, je sais que vous aimez les fleurs, et je pensais à vous aussi en cueillant ce petit bouquet ; tenez, monsieur, prenez-le.
Je ne le prendrai que pour vous le rendre ; j’aurai plus de plaisir à vous le voir.
Et moi, à cette heure que je l’ai reçu, je l’aime mieux qu’auparavant.
Vous ne répondez jamais rien que d’obligeant.
Ah ! cela est si aisé avec de certaines personnes. Mais que me voulez-vous donc ?
Vous donner des témoignages de l’extrême amitié que j’ai pour vous, à condition qu’avant tout, vous m’instruirez de l’état de votre cœur.
Hélas ! le compte en sera bientôt fait. Je ne vous en dirai rien de nouveau ; ôtez notre amitié que vous savez bien, il n’y a rien dans mon cœur, que je sache ; je n’y vois qu’elle.